Portrait photo d’une jeune fille dans une interface en réalité augmentée, entourée de données la concernant et d’options de traitement de ses soucis

Se former à l’épreuve des futurs

Un plan de formation pour une action publique locale à l’épreuve des futurs

Région Centre-Val de Loire

2022

La Région Centre-Val de Loire reconfigure l’ensemble de ses politiques publiques et de son action sous l’angle de l’éco-score. Le cap sera désormais l’impératif écologique, conduisant à se poser la question des services essentiels à rendre au citoyen. En effet, le meilleur moyen d’améliorer sa note est autant de bien faire que de défaire, toujours en toute transparence.

L’innovation se raisonne pour se concentrer sur le « juste nécessaire ». Sans amertume, on renonce à certaines compétences non-obligatoires et on abandonne des pratiques et dispositifs devenus superflus. On fait le deuil d’activités et de moyens qui ne sont plus compatibles avec les limites écologiques du territoire ou de la planète. L’éco-score apporte ce soupçon de rationnel et de mesurable qui manquait pour tourner la page de certains services publics devenus nuisibles à l’intérêt général.

Extrait du scénario
L’Éco-score des organisations publiques

Page web recensant l’éco-score de la collectivité suivant les actions régionales et conseillant de bonnes pratiques écologiques.

↑  L’éco-score des organisations publiques
Le tableau de bord pour le suivi de l’éco-score de la Région Centre-Val de Loire en 2030.

Flyer d'un syndicat d'agent public estimant que 2030 est devenu 1984, graphismes à l’appui, figurant la région piégée dans un œil cybernétique
Verso du flyer listant trois raisons de dire non à l’éco-score dénonçant ses potentielles dérives tyranniques

↑  L’éco-score des organisations publiques
Un appel à la contestation contre « l’éco-flicage » de la part d’un syndicat d’agents opposés au dispositif.

Alors que d’autres administrations et collectivités ont depuis longtemps cédé aux sirènes des chatbots — ces robots conversationnels qui ont envahi nos interfaces — la Région Centre-Val de Loire a décidé de maintenir l’humain pour ses relations directes avec les habitants. C’est notamment le cas pour l’accueil du public. Mais comment marier le meilleur des deux mondes, l’empathie de la personne et la puissance de calcul de la machine ?

Pour résoudre l’équation, la Région a mis en place les « agents-intermédiaires » (les Agintes). Un agent-intermédiaire a pour mission de transmettre « de vive voix » les résultats de l’analyse ou de la décision d’une intelligence artificielle.

Autant les applications sont multiples : renseigner un usager sur ses droits, l’informer sur l’obtention d’une formation ou d’une subvention, lui offrir un service personnalisé.
Autant le système se veut simple : l’intelligence artificielle opère ses analyses et livre le résultat à l’agent-intermédiaire sous forme d’un script qui est à restituer verbalement à l’usager.

Extrait du scénario
En Chair et en OS

Portrait photo d’une jeune fille dans une interface en réalité augmentée, entourée de données la concernant et d’options de traitement de ses soucis

↑  En chair et en OS
L’interface d’intermédiation augmentée, mise à disposition des agents-intermédiaires au contact des publics dans un lycée.

Un plan indique les différents pôles de l’Académie et de chacune de leurs missions respectives : salles de collaboration interacteurs, centre de formation à la résilience, noyau de la mémoire collective, pôle de recherche fondamentale et locale, régie de la maintenance publique, cour de médiation en plein air

↑  L’Académie de la Résilience
Le plan d’un campus de l’Académie de la Résilience à Châteauroux, qui en présente les espaces et les missions.

Carton d'invitation d’une Repair’Party avec ses horaires et objectifs pour apprendre à installer et effectuer la maintenance de panneaux solaires publics

↑  L’Académie de la Résilience
L’invitation faite aux habitants de rejoindre un atelier convivial de réparation, organisé par une Régie Locale de Maintenance Publique.