Les emballages de deux variétés de steaks hachés végétaux imprimés en 3D

Manger4D

Faire « bonne impression » alimentaire

Centre Culinaire Contemporain

2018

Comment bien « cuisiner » les futurs de l’impression 3D alimentaire ? Que nous réserve cette innovation à la croisée de l’industrie et du numérique ?
Cette question constitue le point de départ de la démarche du living lab Manger 4D, initiée par le Centre Culinaire Contemporain de Rennes.

Le thermostat fixé à +10 ans, nous avons accompagné ce groupement d’acteurs industriels, institutionnels et académiques en adoptant une approche de Design Fiction en deux axes :

  • Une exploration prospective, voire décalée, des nouveaux usages et des nouvelles pratiques ouvertes par l’impression 3D alimentaire.
  • Un questionnement critique et réflexif visant à aider les acteurs du living lab à déjouer les mythes et les a priori sur cette technologie.

Au menu, une douzaine de design fictions qui dressent les opportunités et controverses soulevées par l’adoption de l’impression 3D alimentaire par différents secteurs privés et publics. Nous avons concocté plusieurs entrées dans cette foodtech, telles que la qualité de l’expérience gustative des plats imprimés, les conséquences de la personnalisation de l’alimentation, ou encore le dilemme de la propriété intellectuelle des recettes et modèles imprimables.

Les différents scénarios imaginés ont été servis en débat avec les partenaires du living lab Manger4D au cours d’un atelier. Cette session de projection créative a ainsi attablé les différents acteurs qui gravitent autour de cette technologie pour mieux en sonder les futurs possibles. Des participants issus de domaines variés — de l’ingénierie au marketing en passant bien sûr par la gastronomie — ont pu confronter leurs points de vue et expertises. Au sortir de l’expérience, un panorama consolidé des risques amers et des opportunités alléchantes qui pourraient attendre les acteurs de l’impression 3D alimentaire et leur écosystème de partenaires.

Le flyer de Cofishop une boutique parisienne proposant de tester l'impression highlimentaire, avec les modalités d'une offre de friandises au cannabis imprimées selon le profil du consommateur

↑  Le scénario de l’impression High’limentaire explore une facette inattendue de l’impression alimentaire 3D, avec son détournement pour des usages récréatifs. Ici, l’impression à la demande de friandises au cannabis, dosées selon le profil du client.

Les emballages de deux variétés de steaks hachés végétaux imprimés en 3D

↑  Le scénario du Véganisme nostalgique nous plonge dans un futur où la loi impose une alimentation 100% végane. Les acteurs industriels utilisent l’impression 3D pour recréer les formes emblématiques des produits carnés disparus et maximiser l’illusion auprès des consommateurs.

Le brevet du système Pizz-AV présentant le fonctionnement étape par étape d'une solution de livraison à domicile de pizzas préparées à la minute grâce à un véhicule autonome

↑  La fiction Livraison fraîche réinvente le futur de la livraison de repas à domicile, à l’heure de l’impression alimentaire et de l’automatisation des véhicules.