Les éléments du scénario Bons Voisins Bons Ancetres sont posés sur une pochette cartonnée : des stickers, une photo du monument au vivant, les fiches du scénario

Futurs Vivants

F(r)ictions pour une biodiversité préservée

Ville de Paris

2022

La boîte de Futurs Vivants, blanche avec le logo stylisé de la démarche dans un esprit Art Nouveau
Le contenu de la boîte posé sur une table, avec les quatre pochettes comprenant les scénarios, des cartes postales du futur, des supports de discussion et le manuel d'exploration

↑  Cette boîte aux multiples futurs est un kit didactique et ludique pour essaimer les scénarios imaginés, les discuter et les enrichir.

Le poster de la Grande Arche du Vivant annonçant la clôture du référendum et le dévoilement des votes, avec une illustration présentant une arche de Noé sous l'arche de la Défense à Paris
Le bulletin de vote pour le référendum du vivant, avec différentes options à cocher selon les espèces que l'on souhaite sauver et une enveloppe pour glisser le bulletin
Un flyer des opposants qui dénonce un référendum de l'arbitraire en prenant l'exemple d'un millepatte et d'une perruche à collier

↑  Les design fictions de La Grande Arche du Vivant mettent en scène un référendum, à Paris en 2044, au cours duquel les citoyens décident quelles espèces sont à sauver en priorité.

Paris adopte une nouvelle ligne de conduite baptisée « Bons voisins, bons ancêtres », qui s’incarne dans tous les aspects de la vie quotidienne. Pour la municipalité comme pour ses habitants et usagers, il s’agit de prendre en compte les impacts de chacune de ses décisions sur le « voisinage ». Cela peut concerner l’impact sur son voisinage spatial — du bout de la rue au bout du globe — ou sur son voisinage temporel, à savoir les générations à venir. Reflet de ce changement de mentalité, l’expression « Peser le pour et le contre » s’est transformée pour discerner l’accessoire de l’essentiel : désormais on « pèse le 7 et le 7000 », en se demandant ainsi quel poids peut avoir une action dans un rayon de 7000 km et pour les prochaines 7 générations. Une manière de prendre soin de tous les vivants, ici et maintenant, comme ailleurs et demain.

Extrait du récit
Bons Voisins, bons ancêtres

Une modélisation 3D du Monument aux Vivants à venir, sous la tour Eiffel, avec une stèle de marbre représentant un arbre, un écureuil et un enfant sur laquelle où on lit les engagements de la ville de Paris pour le vivant

↑  En 2038, « Bons voisins, bons ancêtres » est la nouvelle ligne de conduite de la Ville de Paris, comme en témoigne ce Monument aux Vivants à venir et les stickers promotionnels invitant à peser « le 7 et le 7000 ».

Un prospectus de la Ville de Paris souhaitant la bienvenue aux nouveaux arrivants et leur donnant des astuces pour contribuer au réensauvagement de la ville
Le livret d'une épaulière végétalisée Fourravert de la marque Vivaces, avec une photo du vêtement porté sur l'épaule d'un homme et dont sort une fougère
Le tableau de bord en ligne de la Ville de Paris proposant d'en suivre le réensauvagement avec une carte des espaces publics rendus à la nature, les actions majeures en cours et l'impact des politiques de réensauvagement

↑  La Règle du 50/50, ou « loi de réensauvagement », impose le partage de 50% de son espace de vie avec le vivant non-humain.

Faisant fi de leurs rivalités passées et du fameux « mille-feuille territorial », les collectivités d’Île-de-France, emmenées par la Ville de Paris, se sont regroupées au sein du Bureau Francilien de Biomigration (abrégé BFB, aussi connu comme le « Biomig »). Et pour cause, l’érosion de la biodiversité n’a pas de frontière, ce qui amène à un effort métropolitain, et par extension, régional.

Le BFB est un organisme unique en son genre. Le bureau est doté d’une prérogative bien spécifique : identifier les besoins naturels des territoires et organiser en conséquence le fléchage du déplacement des individus et de leurs familles. Les habitants sont ainsi invités à migrer vers des destinations au préalable balisées par le bureau, selon deux critères principaux : un, préserver les zones dont la biodiversité doit absolument se régénérer, et deux, répartir les compétences dont les villes ou quartiers ont besoin pour compenser les effets de la perte de la biodiversité.

Extrait du récit
Toutes et tous biomigrants

Le manuel d'utilisation d'une boussole du vivant offerte par le Bureau Francilien de Biomigration aux enfants de la région, avec une photo présentant la boussole connectée qui indique où se trouvent les espèces à préserver
Le manuel d'utilisation de la boussole du vivant expliquant comment l'utiliser pour ne pas déranger la biodiversité qui se régénère.
Une invitation à la biomigration issue par le BFB, proposant 3 lieux de relocalisation présélectionnés selon le profil de la personne migrante et lui demandant de choisir son futur chez-soi

↑  Toutes et tous biomigrants nous plonge dans un monde où l’on change de lieu de vie tous les trois ans pour permettre à la biodiversité locale de se régénérer.

Un support de travail présentant 2 axes urgent et important sur lequel sont positionnées différentes idées à proposer à différents acteurs : ville, entreprise, habitants, associations

↑  Un outil d’atterrissage aidant à synthétiser les pistes d’action apparues au fil des discussions d’un atelier.